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Un excellent péplum avec des images soignées : l’ambiance  sombre met en valeur les nombreuses effusions de sang.

Avant visionnage, je craignais de tomber sur un film de propagande, avec le cliché habituel d’une « guerre pour la liberté » dans lequel le monde occidental (les grecs) lutte contre l’envahisseur barbare.

Mais le scénario passe au second plan, car les scènes de combats (dans la 2ème partie du film surtout) sont renversantes.

Le réalisateur (Zack Snyder) a fait du bon boulot, puisque ce film est maintenant une référence du style péplum. (On en a même vu des parodies).

Eyes of War

Un thème rarement abordé que celui des photographes de guerre et les traumatismes liés aux atrocités dont ils ont été les témoins.
Le film dresse un portrait bien triste de cette profession, notamment concernant les problèmes du retour à la vie familiale.
On a certes un bon retournement de situation, mais le mutisme de Colin Farrell à son retour du Kurdistan est quand même un peu gros. De même, on peut trouver que l’arrivée du beau-père (Christopher Lee), ex-psychologue de guerre, est un peu fortuite et trop efficace pour être crédible.
Un film dur, qui m’a plu tout de même.

Les Beaux gosses

L’arrivée au collège, les premiers patins, les vents, le catalogue La Redoute..
De nombreux moments « uniques » dont certains sont finalement assez proches de la réalité, celle de mon époque en tout cas.
Beaucoup de garçons se reconnaitront forcément. Les filles moins.
Original.

A la recherche du bonheur

A la recherche du bonheurUne histoire vraie ce film ? Laissez-moi rire !
Ayant du mal à boucler ses fins de mois avec son job de VRP indépendant en scanner, Will Smith devient stagiaire dans la finance, après avoir vu un trader sortir de sa flambante voiture de sport rouge.. Non rémunéré pendant qques mois, obligé de faire des ronds de jambes à ses patrons qui sont curieusement bienveillants envers lui, sa situation deviendra de plus en plus difficile : sa femme le quittera, son propriétaire l’expropriera, l’obligeant à se trouver chaque soir un hébergement provisoire. Un gros cliché évidement car comme on le sent depuis le début, il sera celui qui décrochera le job et qui touchera ainsi au « bonheur » de se faire plein de fric..

Une success story qui remet au goût du jour l’American Dream.
Mais en glorifiant ainsi le système individualiste, on oublie de préciser combien de personnes se retrouvent dans la situation de Will Smith et ne réussissent pas à s’en sortir..
En passant d’ailleurs, on pistonne le fiston Jaden Smith, alors que son rôle aurait pu représenter la chance d’une vie pour des milliers d’autres jeunes acteurs. Eux y croient, à cet American Dream.

Alerte à Miami / Reno 911 !

Les flics de Reno sont assez étranges.

Le chef (Thomas Lennon) ne sort jamais sans son shorty moulant, et n’hésite pas à improviser des stripteases lorsqu’il se retrouve dans une situation délicate. Ses collègues ne sont pas mieux. On a même le droit à une scène où chacun se masturbe de son coté, mais simultanément.

Pas besoin d’en dire plus : l’humour ne vole pas très haut, mais ça détend si on arrive à prendre les choses au second (troisième ?) degré.

Incendies

Incendies est inspiré de la vie de Souha Bechara, une libanaise qui fut emprisonnée et torturée après une tentative d’attentat contre un chef de guerre local.
Dans le film, cette femme a émigré au Canada et a gardé son lourd passé secret. Son testament lui permettra de révéler son histoire à ses 2 enfants.
Rien à redire sur la construction du film, ni la musique, assez triste, qui colle bien au thème (merci Radiohead). Un petit mot aussi sur le dénouement : efficace.
Seul reproche : le film est un peu lent à démarrer, mais on passe un bon moment.

Un gros succès au Canada, mais ce film est passé assez inaperçu en France. C’est dommage car ce film nous sensibilise aux drames qui se déroulent au Moyen-Orient..