1984 de George Orwell

Roman de SF, exemple parfait de dystopie, écrit en 1950 par George Orwell (également auteur de l’excellent La Ferme des animaux). Il y décrit un futur imaginaire, en l’an 1984, où le monde est contrôlé par 3 grandes puissances, dont celle où evolue le héros Winston Smith, qui s’avère être une société ultra contrôlée.

Surveillance de la population grâce au tout puissant système de télé-écrans ( « Big Brother is watching you » ) qui voit tout, désignation d’un ennemi commun, éventuellement imaginaire, avec « les 10minutes de la haine », falsification de l’histoire, du passé, pour que celui-ci colle aux intérêts du présent, propagande et déploiement d’une nov-langue grâce à laquelle le vocabulaire est réduit, les mots sont vidés de leur sens et embrouillent la pensée (« La guerre, c’est la paix ») et compliquent l’expression d’opinions personnelles, potentiellement dangereuses, conditionnement de la population dès le plus jeune âge, avec incitations à la délation, et oppression des opposants politiques et libre penseurs qui va jusqu’à la torture et la mort.

La société décrite s’inspire de la Russie communiste de l’époque (livre écrit en 1950), dont le parti au pouvoir officiellement sert le peuple mais qui, dans les faits, opprime l’individu dès que sa parole ou même sa pensée vont à l’encontre des intérêts du parti.

Par extension, cette oeuvre alerte l’homme sur l’importance de défendre la liberté individuelle, et de prendre ses distances avec la propagande étatique (pas besoin d’être dans une dictature pour cela).

Il est surprenant de voir à quel point ce roman est visionnaire sur certains points.
Même si la tentation d’un monde où règne plus d’égalité ou plus de sécurité est forte. Ne donnez pas à vos dirigeants les moyens de vous contrôler…

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